Réinsertion des filles-mères

Le phénomène fille mère prend de l’ampleur avec la crise qui frappe la RDC et la ville de Kinshasa en particulier. C’est la conséquence sociale des rapports sexuels non contrôlés qui débouchent sur les naissances non désirées.

La population de Kinshasa est pluri-ethnique et multi-culturelle.

Dans certaines familles, on tolère le fait. La charge de la maternité revient alors aux parents de la fille ou du jeune homme puisque ceux-ci sont dépourvus de moyens financiers.

Dans d’autres familles, c’est culturellement considéré comme un sacrilège. Sous le choc, certains parents vont jusqu’à chasser leur fille de la maison familiale.

Dans les deux cas, on assiste aux mêmes conséquences: de nombreuses jeunes filles scolarisées interrompent leurs études quand elles tombent enceintes. Elles deviennent «filles mères» et jouent un nouveau rôle qui va les occuper et les pousser à quitter les bancs de l’école.

Etre une fille mère n’est portant pas une fatalité. La réinsertion sociale d’une fille mère est possible. Nombreuses sont celles qui, après avoir donné naissance, ont pu reprendre le contrôle de leur vie. Certaines se sont même distinguées dans leur profession.

La fondation FONABU ne prétend pas résoudre le problème dans sa globalité.

Il existe à Kinshasa plusieurs centres spécialisés qui ont prodigué l’apprentissage d’un métier à maintes jeunes filles mères, orphelines ou abandonnées.

C’est pourquoi la FONABU a ciblé plusieurs centres et orphelinats à Kinshasa réputés pour leur sérieux.

La FONABU y effectue régulièrement des dons de vivres, de matériel scolaire et d’équipements professionnels. Elle y mène aussi des visites dans le cadre de campagnes de sensibilisation sur le SIDA et les grossesses précoces.

Ces dons en nature sont directement remis aux responsables de ces centres, sans passer par des intermédiaires. Aucun frais de livraison, zéro coût de salaires, les 100% de votre générosité arriveront ainsi à bon port.